Paroisse orthodoxe de la Sainte-Trinité à Vanves

ADRESSE
  • 16 rue Michel-Ange, 92170 VANVES
  • +33 7 58 50 17 50
  • Email : eglise.orthodoxe.vanves@gmail.com

Сlergé

Prêtre Ioann Dimitrov, recteur de la paroisse
Recteur à partir du 1.09.2024

Né le 27 décembre 1985 à Leova, République de Moldavie.
Formation :
Après le lycée républicain « V. Alexandri » à Chisinau, Moldavie (2004) il fait des études théologiques au Séminaire orthodoxe d’Odessa (2004-2008) en Ukraine, puis à l’Académie théologique de Moscou (2009-2012), Section sciences bibliques.
En 2013 il soutient un mémoire de Master 2 en « Religions, Culture et Politique dans l’Europe moderne et contemporaine », École Pratique des Hautes Études (Paris).
Le 14 décembre 2022 – obtient le titre de docteur (PhD) en Histoire des religions et anthropologie religieuse à l’École Pratique des Hautes Études-PSL. Depuis avril 2024 il est Directeur de la Formation continue de l’EPHE-PSL.

Ministère ecclésiastique :
Tonsuré lecteur en 2007, à Odessa, il est ordonnée diacre le 21 septembre 2014, par l’évêque Nestor de Chersonèse, au Séminaire orthodoxe russe en France.
Le 26 octobre 2014, il est ordonné prêtre par Mgr Nestor de Chersonèse dans l’église de Trois-Saints-Docteurs, à Paris.
A partir du 7 février 2017, il a été affecté à la cathédrale de la Sainte-Trinité sur le quai Branly à Paris.
Le 8 mai 2017 le père Ioann s’est vu accorder le droit de porter la croix pectorale.
Du 15 mai 2015 au 15 octobre 2022, tout en poursuivant son ministère principal à la cathédrale de la Sainte-Trinité à Paris, il fonde et nommé responsable de la communauté en l’honneur de Saint-Jean-le-Théologien, à Clermont-Ferrand. 

Depuis 2015, il est aussi aumônier de la colonie de vacances des enfants à Hauteville-sur-Mer, en Normandie (colonie fondée en 1966).

Depuis 2019, il est l’aumônier du monastère Notre-Dame-du-Signe (Marcenat, département du Cantal) et du monastère du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis (en Yvelines).
Depuis 2020, il est l’aumônier du monastère Notre-Dame-de-Chersonèse (Grassac, département de Charente).

De 2017, il est fondateur et responsable du Centre d’études russes (centre de formation pour les adultes auprès du diocèse de Chersonèse).
Il enseigne les sciences bibliques et la dogmatique orthodoxe aux cours de théologie pour les laïcs au Séminaire orthodoxe russe en France. 

Le 1 septembre 2024, il est nommé recteur de la paroisse orthodoxe de la Sainte-Trinité à Vanves.

Archimandrite Ephrem (MEZZIANI)
Senior Pastor

Archimandrite Éphrem (MEZZIANI) est membre du clergé de la paroisse.
Né le 15 juin 1949, il a été ordonné diacre le 9 juin 1973, puis le 20 juin 1975 – ordonné prêtre.
Le 9 juin 1976 il a été tonsuré moine avec le prénom d’Éphrem.
En 2004 il a été élevé au rang d’higoumène, et en 2009 le droit de porter l’épigonation (palitsa) lui a été octroyé.
En 2011 il lui a été accordé le droit de porter la croix pectorale ornée.
Le 8 mai 2017 avec la bénédiction du patriarche de Moscou et de toutes les Russies, le père Éphrem a été élevé au rang d’archimandrite.
Pendant plus d’une vingtaine d’années le père Éphrem était aumônier et recteur de la chapelle Saint-Nicolas de la « Maison russe » à Sainte-Geneviève-des-Bois.
Et cela jusqu’au 22 mars 2023 lorsqu’avec la bénédiction du métropolite Nestor de Chersonèse il rejoint le clergé de la paroisse des Nouveaux martyrs et confesseurs russes à Vanves.
Le 9 février 2025 l’archimandrite Ephrem s’est vu octroyer le droit de célébrer la Liturgie avec les portes royales ouvertes jusqu’à l’hymne des Chérubins.

Recteurs et membres du clergé de 1933 à 2024

Archiprêtre Michaël ROUSSEAU
Recteur de 2004 à 2024
L’archiprêtre Michaël Rousseau est actuellement à la retraite
Né le 23 octobre 1944, il a fait des études en économie et est Docteur en sciences économiques.
Il a été ordonné diacre le 5 novembre 2000.
Le 9 février 2003 il a été ordonné prêtre, par Mgr. Innocent (Vassiliev), évêque de Chersonèse.
En 2004 le droit de porter un kamilavkion lui a été octroyé.
En 2008 Mgr Innocent, archevêque de Chersonèse, lui octroie le droit de porter la croix pectorale dorée.
Le 8 mai 2017 il a été élevé au rang d’archiprêtre.
Le 1 septembre 2024, Mgr Nestor, Métropolite de Chersonèse accepte sa demande de départ à la retraite.
Archimandrite Philippe (Vassiltsev)
Recteur de 2000 à 2001

Né le 26 décembre 1969 à Saratov dans une famille de prêtre de tradition : son père, l’archiprêtre Vsevolod Stepanovitch Vassiltsev, deviendra plus tard l’archevêque de Kirovograd et d’Alexandrie sous le nom de Basile.
De 1987 à 1992, il étudie à la faculté de philologie de l’Université d’État de Moscou Lomonossov, spécialité « langue et littérature russes ».
Du 1er juillet 1992 au 8 octobre 1999, il est moine au monastère de Danilov à Moscou. Le 18 mars 1993, il est tonsuré moine et le 26 avril 1993, dans la cathédrale de la Sainte-Trinité du monastère de Danilov, il est ordonné hiérodiacre par Sa Sainteté le Patriarche Alexis II, puis hiéromoine le 9 juin 1994.
De 1992 à 1998, il poursuit des études par correspondance au Séminaire théologique de Moscou. De 1998 à 2004, il étudie en candidat libre à l’Académie théologique de Kiev.
D’octobre 1999 à octobre 2001, il est membre du clergé de la paroisse des Trois-Saints-Hiérarques à Paris.
Simultanément, du 10 juin 2000 au 7 octobre 2001, il est recteur de la paroisse de la Sainte-Trinité et des Nouveaux Martyrs et Confesseurs de Russie à Vanves.
Du 7 octobre 2001 au 21 août 2007, il est membre du clergé de la paroisse Saint-Nicolas à Rome.
Depuis mai 2004, il est président de la Fondation de la Grande Martyre Sainte Catherine à Rome, chargé de la construction de l’église dédiée à sainte Catherine sur la villa russe Abamelek à Rome.
Le 6 juin 2006, il est élevé au rang d’higoumène.
Le 21 août 2007, il est nommé membre du clergé de la paroisse de la grande martyre sainte Catherine à Rome.
Le 17 janvier 2008, il est nommé secrétaire de l’administrateur des paroisses du Patriarcat de Moscou en Italie.
Par décision du Saint-Synode du 30 mai 2011 il est nommé recteur de la représentation patriarcale à Sofia (Bulgarie).
Le 24 février 2013, il est élevé au rang d’archimandrite.
Par décision du Saint-Synode du 7 mars 2018, il est nommé recteur de la représentation de l’Église orthodoxe russe à Beyrouth (Liban).
Par décision du Saint-Synode du 27 mai 2022, il est nommé représentant du Patriarche de Moscou et de toute la Russie auprès du Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, tout en conservant temporairement la charge de recteur de la représentation de l’Église orthodoxe russe au Liban.

Archimandrite Aleksandr (Elissov)
Recteur de 1989 à 1999

Né le 12 février 1960 à Nijni Novgorod (Russie).
En 1978, il entre au Séminaire théologique de Moscou.
De 1979 à 1981, il effectue son service militaire.
En 1983, il est admis en première année à l’Académie théologique de Moscou.
En 1987, il est diplômé de la Faculté de théologie orthodoxe de l’université d’État de Prešov (Tchécoslovaquie).
Le 20 décembre 1986, il est ordonné diacre en l’église de l’Archange Gabriel, située dans la représentation de l’Église orthodoxe d’Antioche à Moscou.
Le 28 mars 1987, il est tonsuré moine dans la cathédrale de la Sainte-Trinité du monastère de Danilov à Moscou par le métropolite Philarète (Vakhromeev), exarque patriarcal de toute la Biélorussie, puis le 7 avril suivant, il est ordonné hiéromoine.
De 1987 à 1989, il est assistant du supérieur du monastère de Danilov pour les relations extérieures, tout en étant également référent du secrétaire exécutif du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou. Il poursuit une spécialisation en cycle doctoral à l’Académie théologique de Moscou.
Le jour de Pâques 1989, par décret de Sa Sainteté le Patriarche Pimène, il est élevé au rang d’higoumène.
En décembre 1989, par décision du Saint-Synode, il est nommé recteur de l’église de la Sainte-Trinité à Vanves (France).
À l’occasion de la fête de Pâques 1997, en lien avec la consécration de la nouvelle église dédiée aux Nouveaux Martyrs et Confesseurs de Russie dans la paroisse de la Trinité à Vanves, il est élevé au rang d’archimandrite par décret de Sa Sainteté le Patriarche Alexis II.
La consécration a eu lieu le 17 juillet 1997 à la laure de la Trinité-Saint-Serge.
Par décision du Saint-Synode du 6 octobre 1999, il est nommé recteur de la paroisse de l’Église orthodoxe russe à Beyrouth (Liban).
Le 12 mars 2002, il est nommé représentant du Patriarche de Moscou et de toute la Russie auprès du Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient.
Par décision du Saint-Synode du 29 mai 2013, il est relevé de cette fonction.
Le 2 octobre 2013, il est intégré au clergé du diocèse de Chersonèse, sous la responsabilité de l’évêque Nestor de Chersonèse.
Par décret de l’évêque Nestor du 11 décembre 2013, il est nommé recteur de la cathédrale Saint-Nicolas à Nice (France).
Par décision du Saint-Synode du 13 juillet 2015, il est nommé chef de la Mission orthodoxe russe à Jérusalem.
Le 11 octobre 2023, il est nommé recteur de la paroisse de la Nativité du Christ à Ismaïlovo, à Moscou.

Archiprêtre Innocent VIAUD
Recteur de 1987 à 1989, membre du clergé de 1982 à 1999

Archiprêtre Innocent Viaud est recteur de l’église du Christ-Sauveur à Puyloubard et recteur de la paroisse du Christ Sauveur à Limoges.
Il est aussi membre du conseil d’administration de l’association diocésaine.
Né le 24 mars 1947, le futur père Innocent a été ordonné diacre le 6 juin 1980.
Puis le 7 février 1982 il a été ordonné prêtre pour la paroisse de la Sainte-Trinité à Vanves.
En 1997 le droit de porter l’epigonation (palitsa) lui a été octroyé.

En 1999 il fonde la paroisse orthodoxe du Christ Sauveur à Limoges, puis, en 2005 la paroisse Saint-Séraphin-de-Sarov à Bordeaux. 

En même temps il fonde et est recteur de la chapelle du Christ Sauveur à Puyloubard.
En 2003 des mains du Mgr Innocent, archevêque de Chersonèse, il reçoit le droit de porter une croix pectorale ornée.
Le 3 juillet 2016 des mains du Mgr Nestor, évêque de Chersonèse, il reçoit le droit de porter une mitre.
Le 17 septembre 2020 il ést déchargé de la paroisse bordelaise Saint-Séraphin-de-Sarov, tout en restant recteur de la paroisse de Limoges et de la chapelle à Puyloubard.

 
Archimandrite Barsanuphe (Ferrier), (+2018)
Membre du clergé de 1986 à 1997
Membre du clergé de la paroisse de 1986 à 1997.
L’archimandrite Barsanuphe (Vincent Ferrier) est né le 28 juillet 1935 à Paris (France).
Le 21 août 1970, il est tonsuré moine dans le schème mineur (mandyas) par le métropolite Antoine (Bloom) de Souroge, au skite du Saint-Esprit à Mésnil-Saint-Denis.
Résidant dans ce skite dont le supérieur était alors l’archimandrite Sergueï (Schevitch), le moine Barsanuphe se lie d’amitié avec le moine et iconographe Grégoire (Krug), auteur notamment des fresques du skite. Après le décès du moine Grégoire en 1969, le père Barsanuphe obtient des autorités locales qu’il soit inhumé dans l’église du skite.
Le 18 février 1986, il est ordonné diacre par le métropolite Vladimir (Sabodan) de Rostov en l’église des Trois-Saints-Hiérarques à Paris.
Le 28 février 1986, il est ordonné prêtre par le même hiérarque dans l’église de la Trinité à Vanves, où il a beaucoup œuvré à l’aménagement de l’église après le déménagement de l’ancienne adresse à rue Michel-Ange, en 1971. Il s’occupa aussi de la conception et de la construction de la nouvelle église de la paroisse orthodoxe de Vanves, celle des Nouveaux martyrs et confesseurs de la Russie. 
Pendant ses années de vie au skite du Saint-Esprit, le hiéromoine Barsanuphe entreprend plusieurs agrandissements de l’église, fondée en 1934 par le père André Serguienko : construction d’un dôme au-dessus de l’abside, ajout d’un narthex et d’un clocher. À l’occasion du millénaire du baptême de la Russie (1988), un baptistère est construit.
Membre de plusieurs associations d’artistes, le père Barsanuphe fonde en 1992 l’association « L’art à la ville, l’art au village », destinée à faire découvrir la beauté de la peinture aux populations rurales isolées.
Le 16 octobre 1993, il est élevé au rang d’higoumène.
Le 17 avril 1997, le Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe bénit officiellement les activités du skite masculin du Saint-Esprit à Ménil-Saint-Denis, et nomme l’higoumène Barsanuphe en tant que supérieur canonique.
Le 6 septembre 2010, il est élevé au rang d’archimandrite par décret du patriarche Cyrille.
Le père Barsanuphe est également fondateur de deux monastères féminins en France :
•le monastère de l’icône de la Mère de Dieu de Korsoun à Grassac (Charente), en 1994.
•et le monastère de la Mère de Dieu « du Signe » à Marcenat (Cantal), en 1978.
Il en conçoit les projets architecturaux, y dirige des ateliers d’iconographie, et accompagne spirituellement les communautés.
Au total, environ dix églises orthodoxes ont été édifiées en France avec la participation du père Barsanuphe.
Il s’est éteint le 20 octobre 2018, à l’âge de 83 ans, après une longue maladie. Il était alors le doyen du clergé du diocèse de Chersonèse.
Archimandrite Serge (Chévitch)
Recteur de 1945 à 1987

Bien que la paroisse de la Sainte-Trinité ait été fondée en 1933 par l’archimandrite Stéphane (Svetozarov) (1890-1969), son rayonnement spirituel est du essentiellement au hiéromoine, puis archimandrite, Serge (Chévitch) qui en fut responsable de 1945 à 1987.
Né le 3 août (21 juillet) 1903 à La Haye aux Pays-Bas, dans la famille d’un militaire de haut niveau. A partie du 1914 sa famille habite à Tsarskoe Selo (le village royale) près de Saint-Pétersbourg. Après la révolution la famille du Général Majeur Georges Schevitch émigre d’abord en Suisse, puis en France, depuis 1923. Installé à Paris, le jeune Kirill participe souvent à des entretiens de l’intelligentsia russe dans la maison de N. Berdiaev.  

Pendant la guerre de 1939-1945 il est deux fois arrêté et envoyé dans les camps de concentration à Vernet (1939) et à Compiègne (1941).

Fils spirituel de l’archimandrite Athanase (Nechaïev, +1943), il fut tonsuré moine le 18 novembre 1941, puis ordonné diacre et prêtre, le 11 septembre et le 12 septembre 1945, pour la paroisse de la Sainte-Trinité à Vanves, à laquelle il fut attaché jusqu’à sa mort en 1987.

Lors de son ministère à Vanves il célèbre et vit aussi u Skite du Saint-Esprit, à Mesnil-Saint-Denis (Yvelines), où rassembla autour de lui plusieurs moines, dont l’iconographe le père Grégoire (Kroug).

Le père Serge fut un père spirituel de dimension exceptionnelle dont l’activité de guide des âmes, de consolateur et de protecteur s’exerça à l’égard de très nombreux membres de l’émigration.
Son fils spirituel le plus célèbre est le moine Grégoire (Kroug) dont le travail d’iconographe parvint, grâce à l’aide du père Serge, à un niveau rarement atteint dans l’histoire de l’Eglise. Vous trouverez les icônes conservées à l’église à la page « Icônes ».
Ses enfants spirituels reconnaissants, moines et laïcs, considéraient en retour le père Serge comme le seul homme vraiment digne de confiance et prirent l’habitude, lorsqu’ils avaient des doutes sur l’avenir, de lui confier leurs documents précieux.
Le père Serge lui-même avait conservé de son activité politique passée, au service du peuple russe et de ses frères en exil, un grand souci pour la préservation des archives et de toutes les traces nécessaire à l’écriture de l’histoire.
Aussi constitua-t-il peu à peu une archive considérable : selon les mots de Lydia Ouspensky, « Les archives affluaient vers le père Serge qui les attirait comme un aimant ! »
Malheureusement, cette archive disparut dans les quelques jours qui suivirent sa mort en juillet 1987. Providentiellement, quelques documents ont été retrouvés récemment.
Nous tenons à donner accès à ces quelques textes que vous trouverez à la page « Archives ». Vous trouverez là aussi les textes écrits par le père Serge lui-même ainsi que des éléments de sa vaste correspondance. 

Archimandrite Stéphane (Svetozarov)
Fondateur et recteur de 1933 à 1945

Dans le monde Léonide Michaïlovitch Svetozarov, le père Stéphane naquit en 1890 en Russie dans le gouvernement de Tambov. Son père appartenait au clergé. Ayant terminé la faculté de mathématique et de physique à l’université de Saint-Pétersbourg, il émigra en Tchécoslovaquie en 1921, où il enseigna dans un gymnase de Moravie. Il déménagea en France en 1927 et suivit les cours de l’Institut de Théologie Saint Serge dont il obtint le diplôme en 1930. Appartenant à la juridiction du métropolite Euloge (Gueorguievsky), il fut tonsuré moine par lui le 28 mars 1930 et reçut deux jours plus tard l’ordination diaconale. Le 2 octobre de la même année, il fut ordonné prêtre par l’évêque Serge (Korolev) à Prague, où il eut la charge de seconder le recteur de la paroisse Saint Nicolas du 24 octobre 1930 au 9 mars 1931.
Il quitta le métropolite Euloge en 1931 en même temps que l’évêque Benjamin (Fedtchenkov) et choisit comme lui la juridiction du Patriarcat de Moscou. Il revint à Paris aider monseigneur Benjamin à la paroisse des Trois-Saints-Hiérarques nouvellement fondée où il célébra jusqu’en 1936. Higoumène en 1937, il fonda la paroisse orthodoxe de la Sainte-Trinité à Vanves, en 1933, dont il fut le recteur jusqu’en 1945. Durant cette période, après la mort de l’archimandrite Athanase (Netchaev) en octobre 1943, il lui succéda comme Doyen des paroisses du Patriarcat de Moscou en France. A la libération, devenu archimandrite le 8 août 1945, il dût remplacer l’archimandrite Séraphin (Rodionov) devenu tuberculeux pendant l’occupation, comme recteur de la paroisse des Trois-Saints-Hiérarques. Le métropolite Euloge ayant réintégré la juridiction du Patriarcat de Moscou en 1945, il confirma le père Stéphane dans ses fonctions de Doyen.
Après la mort du métropolite Euloge (Gueorguievsky) en août 1946, à cause des contacts rétablis avec Moscou et, dans la diaspora, d’une embellie des relations avec l’Union Soviétique, les paroisses de l’archevêché de la rue Daru décidèrent de retourner sous l’homophore du Patriarche de Constantinople. Pour des raisons identiques, le père Stéphane décida au contraire, comme alors beaucoup d’autres, de retourner en Russie, ce qu’il fit en septembre 1947.
A son arrivée en Russie, il fut assigné à résidence à la Laure de la Trinité-Saint-Serge, fermée en 1920 et ré-ouverte en 1943 par Staline. Quelques moines triés sur le volet y menaient la vie monastique autour des reliques de saint Serge restituées au monastère en 1946. Le père Stéphane y vécut pendant 12 ans, jusqu’en 1959, après quoi il fut nommé responsable du monastère du Saint-Esprit à Vilnius en Lituanie où il mourut le 7 mai 1969.
Entre 1963 et 1965, un français venu en visite à Vilnius rapporte qu’il avait rencontré le père Stéphane interné en hôpital psychiatrique et qu’il avait perdu la raison. Etait-il atteint d’une dégénérescence du cerveau ou bien, plus vraisemblablement, avait-il montré trop d’initiative pastorale et les autorités lui avaient-elles appliqué une thérapie psychologique appropriée ?
Il est enterré au cimetière orthodoxe de Sainte-Euphrosyne, dans le carré réservé aux Responsables du monastère du Saint-Esprit.

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